22ème Congrès de l'AISLF : juillet 2024

Du 8 au 12 juillet 2024 se tiendra à l’université d’Ottawa le XXII^e Congrès de l’AISLF qui réunira encore une fois plus de mille scientifiques francophones et francophiles venus du monde entier.

Programme du CR34

Mardi 9 juillet, 8h30-10h

CONSTRUCTION ET PRODUCTION DES POLITIQUES SOCIALES (1)             

Présidence : Élise Lemercier      

1. Maryse Bresson : Les défis d’une programmation équitable : quelle place de la recherche dans la fabrique d’une politique sociale ?

2. Christian Jetté et  Charlotte Goglio : Participation et savoir citoyens au service de la transition socioécologique dans un projet d’écoquartier à Montréal

3. Béatrice Muller : Les processus des politiques d'intégration         

 

Mardi 9 juillet, 14h-15h30

CONSTRUCTION ET PRODUCTION DES POLITIQUES SOCIALES (2)

Présidence : Saïda Houadfi

4. Igor Martinache, Mauricio Aranda, Nadège Vezinat, François-Xavier Schweyer : remettre le social au centre de la santé (et réciproquement) ?

5. Abdoul Mamadou Ndjim : Les politiques sociales au Sénégal : entre mythes et réalités.

6. Arnaud Morange : Questionner la méthode de recherche participative : l’exemple d’une « action-recherche » sur la transition énergétique dans un quartier pauvre

 

Mardi 9 juillet, 16h-17h30

METHODE ET ÉPISTÉMOLOGIE COMME ENJEUX POUR LA RECHERCHE ET L’INTERVENTION SOCIALE (1)    

Présidence : Christian Jetté       

7. Yvette Molina : « Faire sciences avec et pour la société », un nouveau paradigme

8. Sylvain Bordiec : Au milieu du gué. Un collectif à la recherche de « la recherche participative » sur l’« alimentation saine et durable » pour tou.te.s

9. Amandine Querry : Les catégorisations émotionnelles comme objet d’étude révélant des rapports institutionnels

 

Mercredi 10 juillet, 8h30-10h

METHODE ET ÉPISTÉMOLOGIE COMME ENJEUX POUR LA RECHERCHE ET L’INTERVENTION SOCIALE (2)

Présidence : Didier Vrancken

10. Saïda Houadfi : Recherche et formation en travail social : stratégie de diffusion des savoirs ou gage d’une nécessaire scientificité de l’intervention sociale ?

11. Elise Lemercier : « Glissements de terrain » : expériences sensibles et émotions dans la diffusion des savoirs sociologiques par le théâtre

12. Hélène Monnet : Savoirs associatifs et académiques : scientificité, militantisme, ou lobbying ?

 

Mercredi 10 juillet, 14h-15h30 

SESSION COMMUNE CR19/CR34 : La production des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale (1)

Présidence : Jean-Pierre Tabin 

1. Philippe Lyet : La méthodologie et l’épistémologie quantiques-pragmatistes des recherches conjointes

2. Audrey Parron : Produire et valoriser des données sur le droit à la prise de décision au sein d’une communauté mixte de recherche

3. Maël Dif-Pradalier, Thomas Jammet et Pierre Gentile : Articuler des savoirs différenciés pour faciliter l’intégration des réfugié·e·s : l’exemple de la fabrique collaborative d’une plateforme numérique

 

Mercredi 10 juillet, 16h-17h30

SESSION COMMUNE CR19/CR34 : La production des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale (2)

Présidence : Sophie Hamisultane (CR 19)

4. Katja Haunreiter, Maelle Meigniez, Severine Roy: Soutenir des « para-employeurs » : croisement des savoirs et innovation par et pour les bénéficiaires de la politique du handicap en Suisse

5. Zineb Rachedi et Severine Mayol : Des sociologues à l'hôpital : quand la recherche sur les politiques sociales rencontre la recherche en santé

6. Jean-Pierre Tabin : Les narrations de l'infortune

 

Mercredi 10 juillet, 9h45 - 10h30 : Assemblée générale du CR34

 

 

 

Appel à communication du CR34

Faire science, faire savoir, faire société : permanences, discontinuités et interactions entre recherche, politiques publiques et société

Les communicant·e·s sont encouragé·e·s à associer les publics concernés à leurs présentations.

Axe 1. La production des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale. Voir la session commune avec le CR19.

Axe 2. La diffusion des savoirs dans le champ des politiques publiques et de l’intervention sociale. Cet axe pose la question de la diffusion des savoirs. Il interroge le rapport aux pouvoirs publics, aux médias (Cervera Marzal, 2023) et aux associations « militantes ». Il interroge les équivalences entre les logiques de l’institution scientifique et les institutions sociales au plan du langage, des modalités de publication, du recours à d’autres modalités de diffusion (bande dessinée, théâtre, serious games, photovoices, etc.), de l’organisation de colloques scientifiques, de journées d’études, etc.

• La dimension participative des recherches dans le champ de l’intervention sociale et des politiques sociales transforme-t-elle leur diffusion ? Quelle articulation entre parole institutionnelle et parole individuelle ? Quelles tensions entre culture du témoignage (individualisante) et mobilisation de voix collectives ?
• Comment faire une recherche participative dans le champ de l’intervention sociale ? Comment réussir une vulgarisation permettant d’aller à la rencontre des personnes concernées par les politiques publiques ?

Axe 3. La fabrique des politiques publiques et de l’intervention sociale. Ce troisième axe questionne la place de la recherche dans le champ du CR34 dans la construction du vivre ensemble. « Comment faire de la liberté scientifique un bien public ? » (Herteaux, 2023), ce qui questionne les limites (institutionnelles, législatives, réglementaires, sociales) qui freinent la reconnaissance de la légitimité de la recherche, mais aussi les opportunités d’une reconnaissance renouvelée (Callon, Lascoumes, Barthe, 2001).

• Assiste-t-on à l’émergence d’une « épistémopolitique du commun » (Nicolas-le-Strat, 2015), à l’hybridation de « régimes de vérité » (Latour, 2012) différents ? Dans quelle mesure une alliance entre les différents mondes (académique, professionnel, politique, citoyen) permet de viser le changement social ?
• La diversification des formes de recherche, la multiplication des commanditaires/partenaires sont-ils synonymes d’opportunités nouvelles, ou est-ce une restriction des marges de manœuvre des chercheur·e·s dans leurs capacités à prendre part à la construction du « vivre ensemble » ?